Au secours, ils sont fous ! Le New York Times a découvert une nouvelle source de racisme

Le New York Times a publié un long article sur une source de racisme systémique que personne n’avait jamais remarquée auparavant.

Les bombes d’équitation sont racistes parce qu’elles ne s’adaptent pas aux dreadlocks que portent certains cavaliers noirs. « Presque rien dans ce sport n’est conçu pour nous », se plaint une cavalière qu’a interviewé le journal de référence, ajoutant « il faut que cela change », et que la justice sociale s’applique enfin aux bombes d’équitation pour réparer l’injustice dont notre société souffre tant.

Le Times attribue ce racisme non pas à la malveillance, mais à l’indifférence :

Les cavaliers noirs se sentent depuis longtemps pratiquement invisibles dans un sport qui reste très majoritairement blanc. Pour ceux qui ont des cheveux naturels, ce qui pour beaucoup est une déclaration de fierté et d’identité noire, trouver une bombe qui leur va bien peut s’avérer presque impossible, ce qui constitue un obstacle supplémentaire à leur pleine intégration.

Heureusement, certains se révoltent enfin contre Big Helmet. Des cavaliers font pression pour que les choses changent, sachant que l’équitation est l’une des principales causes de lésions cérébrales traumatiques liées à la pratique d’un sport. Mais les fabricants de bombes résistent, et affirment qu’il n’y a pas de solution simple.

Le Times a donc contacté « plusieurs grands fabricants de bombes d’équitation », pour s’entendre dire que ces entreprises insensibles et sans doute blanches « ne savaient pas que de nombreux cavaliers noirs avaient du mal à s’adapter à leur bombe ». D’autres « ont déclaré qu’ils reconnaissaient qu’il s’agissait d’un problème et qu’ils s’efforçaient d’y remédier, tout en précisant que la mise sur le marché d’un nouveau casque est une entreprise coûteuse qui peut prendre des années ».

Mais Big Helmet devra céder. Le NYTimes « s’est entretenu avec près d’une douzaine de cavaliers noirs, dont plusieurs ont décrit avoir mis des mois à trouver des bombes bien ajustées, voire des années. Certains ont dit avoir été refoulés des magasins d’équitation par des employés qui leur ont dit qu’ils ne pouvaient pas les aider. Quelques-uns ont dit qu’ils avaient manipulé des casques en les bourrant ou en coupant la doublure ».

L’humanité s’écroule, je vous le dis !

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Merci à La Bonne Société