Cinéma : “Anatomie d’une chute”, “Sur les chemins noirs”, “Goutte d’or”… Les films en lice pour représenter la France aux Oscars

La sélection entre ces longs métrages doit s’effectuer le 21 septembre à l’issue d’une commission qui réunit producteurs, vendeurs internationaux et les distributeurs américains de chaque film présélectionné.

La Palme d’or Anatomie d’une chute , La passion de Dodin Bouffant ou Sur les chemins noirs sont parmi les cinq films en lice pour représenter la France aux Oscars 2024, a annoncé mercredi le Centre national de la cinématographie (CNC).

La sélection entre ces films doit être faite à l’issue d’une commission qui réunit producteurs, vendeurs internationaux et les distributeurs américains de chaque film présélectionné. Cette réunion doit se tenir le 21 septembre. Une réalisatrice – la lauréate de la Palme d’or 2023, Justine Triet – et quatre réalisateurs sont en lice. Quatre de ces longs métrages (Anatomie d’une chute de Justine Triet, Goutte d’or de Clément Cogitore, La Passion de Dodin Bouffant – prix de la mise en scène – de Tran Anh Hung et Le Règne animal de Thomas Cailley qui doit sortir le 4 octobre) ont été présentés au Festival de Cannes. Le cinquième film est Sur les chemins noirs de Denis Imbert, avec Jean Dujardin. Il a dépassé le million de spectateurs au box-office. L’an dernier, le film Saint-Omer, doublement primé à la Mostra de Venise, de la réalisatrice Alice Diop avait été choisi pour représenter la France aux Oscars.

Le dernier film français à avoir remporté l’Oscar du meilleur film international était Indochine de Régis Wargnier, en 1993. Titane de Julia Ducournau, représentant tricolore en 2022, n’avait pas été présélectionné par l’Académie des Oscars.

Le Figaro


Jean Dujardin répond aux anti-France qui ont vilipendé la magnifique cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de Rugby

DR

La Rédaction

L’acteur Jean Dujardin a pris la plume sur son compte Instagram.

Je tombe à la renverse.

Je n’aurais jamais pensé que ma participation à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby déclencherait un tel déferlement de commentaires, politiques et médiatiques…

On l’a voulue belle, on l’a voulue festive, on s’est amusé à l’imaginer, on s’est investi tous ensemble, bénévoles, artisans, artistes, heureux de la préparer en pensant au plaisir de tous.

On a voulu célébrer notre pays, notre savoir-faire et l’histoire du rugby.

La France « surannée » des années 50 ? C’est justement en 1954 que la France fêtait sa première victoire sur les Néo-Zélandais ! « La France Rance » ? Une cérémonie d’ouverture est toujours la présentation au reste du monde du pays où se déroule l’évènement fêté. Nous sommes effectivement aussi le pays du béret, de la gastronomie, de la culture, de l’éducation, n’en déplaise à certains… Le second degré que j’ai toujours aimé manier n’a pas été compris et je le regrette.

Nous aurions dû certainement nous rappeler que notre pays est largement critiqué pour son esprit polémique et « ronchon ». Dommage que nous n’ayons pu y échapper alors qu’il y avait une telle bonne volonté.

Cette cérémonie n’aurait jamais dû nous opposer mais nous rassembler.

Je suis un artiste, je ne serai le porte-drapeau d’aucun parti. Je vais vous laisser régler vos affaires entre vous.
Je voulais que ce soit une cérémonie d’ouverture d’esprit, de partage et de joie. Je garde cette belle émotion au chaud. Allez les Bleus.