Pèlerinage de Chartres : 2023, l’année de tous les records

Avec 16.000 inscrits pour le pèlerinage de Chartres qui se déroule de ce samedi au lundi de Pentecôte, Notre-Dame de Chrétienté, l’association qui organise ce grand rendez-vous spirituel, a été contrainte de clôturer les inscriptions il y a plusieurs jours déjà.

Un record. Ce week-end de la Pentecôte, 16.000 pèlerins, dont 1.400 personnes venant de l’étranger, feront, de ce samedi 27 au lundi 29 mai, le parcours de 100 km, reliant l’église Saint-Sulpice à la cathédrale de Chartres (Eure-et-Loir), via Rambouillet ou la vallée de la Chevreuse.

Notre-Dame de Chrétienté, l’association fondée il y a 40 ans, organisatrice de ce pèlerinage de la Pentecôte, a ainsi été contrainte de clôturer prématurément les inscriptions, en raison des restrictions imposées par la capacité d’accueil pour les bivouacs:

Nous avons été contraints pour la première fois dans l’histoire du pèlerinage depuis 40 ans de prendre la douloureuse décision de fermer toutes les inscriptions sauf les pastoureaux (jeunes de 13 à 17 ans) pour lesquelles il reste encore quelques places », annonçait dès le 19 mai l’association, invitant les personnes qui n’ont pas fait les démarches à temps « à pèleriner autrement : En tant qu’anges gardiens (non marcheur) ou en nous rejoignant pour la journée du lundi. »

«Une forme de spiritualité en mouvement»

Ce pic d’affluence confirme la hausse des inscriptions observée au cours des dernières années. Maxime, 23 ans, sera pour la première fois au cœur de cette mêlée de pèlerins. Habitué du bivouac, cet ancien scout originaire de Seine-et-Marne ressentait le « besoin de partager une forme de spiritualité en mouvement avec d’autres ». Cherchant « un chemin d’espérance et à vivre une expérience foi renouvelée dans une époque très préoccupante », cet étudiant en sciences marchera cet été sur les chemins de Compostelle, « comme pour jouer les prolongations », dit, en souriant, cet amateur de rugby.

Comme lui, beaucoup de jeunes se sont inscrits pour ce pèlerinage, dont la moyenne d’âge s’élève cette année à 20 ans et demi. Maxime n’est surpris de cette affluence. Une dizaine de jeunes de son entourage « engagés dans l’Église ou non » chemineront à ses côtés.