Transphobie : La justice annule une procédure intentée par Brigitte Macron

C’est un revers pour Brigitte Macron. Le tribunal judiciaire de Paris a annulé mercredi une procédure intentée par la première dame. En février 2022, elle avait assigné deux femmes ayant propagé sur Internet la rumeur qu’elle était une femme transgenre. L’une se présentait comme « médium », l’autre comme « journaliste indépendante ».

En décembre 2021, la « médium » avait diffusé sur sa chaîne YouTube une vidéo où elle partageait la thèse selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n’aurait jamais existé, mais que son frère aurait pris cette identité après avoir changé de sexe. Cette fausse information avait fini par se décliner en accusations de pédocriminalité contre la première dame.

Une procédure en cours au pénal

Des photos de la Première dame et de sa famille ont été diffusé sur une chaîne YouTube, le 10 décembre dernier, qui prouveraient que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme trans dont le prénom de naissance était Jean-Michel. D’ailleurs, la première Dame a pris la décision d’assigner devant le tribunal judiciaire de Paris ces deux femmes ayant propagé cette folle rumeur.”

Les demandeurs s’estimaient victimes d’atteinte au droit du respect de la vie privée. La vidéo évoquait des interventions chirurgicales qu’aurait subies Brigitte Macron, prétendant qu’elle ne serait pas la mère de ses trois enfants, et donnait des informations personnelles sur son frère.

L’assignation dénonçait également des atteintes au droit à l’image pour la diffusion de diverses photographies. Parallèlement à cette procédure au civil, Brigitte Macron a intenté une action distincte, au pénal, avec une plainte avec constitution de partie civile pour diffamation publique, déposée le 31 janvier 2022. Cette procédure est toujours en cours.

Les trois enfants de Brigitte Macron, ainsi que son frère, se tous joints à cette assignation notamment pour des faits d’atteinte à la vie privée, atteinte au droit de la personnalité, violation du droit à l’image.

La compagne du président avait vu son arbre généalogique modifié et avait fini par réagir : “Les trois quarts de la famille c’était bien, et on arrive à mes parents, et je suis mon frère. Là, on touche à la généalogie de mes parents. C’est impossible”, expliquait-elle, blessée, sur RTL, en janvier dernier.