Versailles (78) : Le député Nupes Aymeric Caron force l’entrée de l’école pour faire rentrer sa fille en classe, il dénonce « une instrumentalisation politique »

Le député Nupes est accusé d’avoir forcé ce vendredi matin les grilles de l’école maternelle de sa fille, à Versailles, pour l’accompagner jusque dans la salle de classe. Ce qui est formellement interdit par le règlement de l’établissement. Le député Nupes dénonce une « instrumentalisation politique ».

Aymeric Caron ne se laisse pas facilement impressionner, et encore mois par les grilles de l’école. Le député (Nupes) de Paris et ancien chroniqueur de Laurent Ruquier dans l’émission « On n’est pas couché » aurait forcé le portail de l’école maternelle de sa fille ce vendredi matin.

Trouvant porte close en arrivant vers 8h30, le parlementaire apparenté LFI, âgé de 51 ans, connu pour ses positions pour la cause animale, serait passé en force afin d’accompagner sa fille jusque dans la salle de classe. Et ce, malgré les injonctions de la directrice de l’établissement. Laquelle a contacté les services de police du commissariat de Versailles, qui sont arrivés après le départ du papa.

Un comportement qui serait formellement interdit par le règlement de cette école maternelle du quartier Notre-Dame. Selon nos informations, ce ne serait pas la première fois que le député passe ainsi au-dessus de cette interdiction. Aymeric Caron aurait ainsi forcé l’entrée à trois reprises depuis la rentrée. Plusieurs cas similaires auraient également été signalés au cours de l’année scolaire précédente, selon la directrice de l’établissement. Du côté de la mairie de Versailles, on confirme que « ce Monsieur est connu ». Il est décrit comme une personne « ingérable », « qui fait peur » avec des « mouvements d’humeur ».

L’élu dénonce une « instrumentalisation politique »

Contacté par Le Parisien, Aymeric Caron s’insurge contre ce signalement de la part de la directrice. « C’est faux. C’est politique, pour me nuire. C’est parce que j’ai dénoncé de nombreux dysfonctionnements au sein de cet établissement, notamment auprès de la direction départementale, et qu’il ne se passe toujours rien‚ réagit l’élu. J’ai un dossier très épais. Ce n’est pas anodin que cela se passe dans l’académie de Versailles (alors que le rectorat a envoyé plusieurs courriers polémiques à des parents d’élèves concernés par du harcèlement scolaire). »

Le député qui se dit choqué, dénonce une instrumentalisation politique dont sa fille serait la victime. « Quel peut être l’avenir de ma fille dans cette école désormais ? Que dois-je faire : la retirer de l’établissement ? » poursuit-il avant de démentir avoir forcé les portes de l’établissement. « Le règlement vient de changer. L’école ferme à 8h40, simplement il y a deux portails. Le premier ferme à 8h30, après les enfants doivent attendre devant le second, le temps qu’un encadrant les conduise dans leur classe. Il pleuvait des cordes, je n’ai pas voulu que ma fille attende sous la pluie. Mais c’est la première fois que cela arrive. »

Le Parisien

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